L’intelligence artificielle viendra en aide aux pilotes et au contrôle aérien
Les progrès de l’Intelligence Artificielle (IA), alimentée par des données de capteurs sophistiqués, pourraient jouer un rôle croissant dans les cockpits et permettre des vols avec un seul pilote, voire aucun. Des obstacles techniques et réglementaires persistent, notamment en ce qui concerne la fiabilité et la sécurité des systèmes autonomes. Airbus et Thales sont à la pointe de ces avancées, avec des projets visant à automatiser davantage les vols et à intégrer l’IA pour des décisions en temps réel. Avec son projet DragonFly, Airbus veut démontrer qu’un avion peut se reconfigurer et dérouter vers un autre aéroport en cas d’urgence, sans intervention humaine. De son côté, Thales développe des systèmes autonomes, comme PureFlyt, un logiciel de navigation qui ajuste le plan de vol en temps réel en tenant compte des aléas. Ce type d’automatisation vise à assister les pilotes plutôt qu’à les remplacer complètement, assure Airbus. Parallèlement, l’introduction de l’IA dans le contrôle aérien progresse également, avec des outils comme Sinaps en France, et des expérimentations pour automatiser le contrôle aérien lorsque le trafic est faible. Ces initiatives restent pour l’instant limitées aux tâches non critiques en matière de sécurité. La transition vers des systèmes plus autonomes nécessitera encore des développements supplémentaires pour garantir la sécurité et la fiabilité des opérations aériennes.
L’Usine Nouvelle du 4 mai