INNOVATION

Elisabeth Borne souhaite accélérer le plan France 2030

Elisabeth Borne est revenue dans Les Echos sur la 1ère année du plan France 2030, dont elle réunit le comité ce vendredi 18 novembre. Ce plan de 54 Md€ avait pour objectif de soutenir une croissance plus forte et plus riche en emplois, mais aussi de renforcer notre outil industriel et d’accélérer la transition écologique. « Nous avons déjà soutenu plus de 1 700 projets et avancé dans plusieurs secteurs », déclare la Première ministre, « la course à l’innovation s’est accélérée partout dans le monde et les conditions de financement des entreprises aujourd’hui sont moins favorables. Cela justifie le soutien de l’Etat pour stimuler l’innovation ». Le gouvernement souhaite maintenant accélérer sa mise en œuvre. A fin septembre, 8,5 Md€ avaient été engagés, 10 Md€ sont visés à la fin de l’année et 20 Md€ à la fin 2023. « Notre objectif est de passer de 250 startups technologiques à 500 par an créées par des chercheurs issus de nos organismes de recherche ou de nos universités. Pour cela, nous allons mobiliser une enveloppe de 500 M€. Nous avons aussi réservé une enveloppe de 5 Md€ pour pouvoir soutenir des projets exceptionnels de rupture » précise Elisabeth Borne. La chef du gouvernement annonce également 300 M€ pour soutenir des nouvelles formations dans les secteurs d’avenir. Au total, les projets pour permettre la formation de 450 000 personnes à ces métiers d’ici à 2030 ont été sécurisés. Enfin, le gouvernement reste attentif aux annonces allemandes et à la compatibilité avec les règles européennes. « Nous n’accepterions pas des distorsions de concurrence entre Etats membres. Les entreprises françaises doivent être traitées sur un pied d’égalité. Mais si des assouplissements devaient être obtenus par nos voisins, bien évidemment nous en tirerions parti à notre tour », conclut Elisabeth Borne.

Les Echos du 18 novembre

Des drones solaires développés par XSun à Guérande

Ouest France a reçu dans son podcast « RSE, des Mots à la Pratique », Benjamin David, le fondateur de XSun, entreprise créée en 2015 à Guérande, dans les Pays de la Loire, qui cherche à démocratiser les technologies du spatial et développer un drone solaire, « capable grâce à l’énergie solaire, de voler longtemps et silencieusement ». Les domaines d’applications d’une telle technologie sont vastes mais intéressent un grand nombre d’associations ou d’organisations environnementales. La fabrication du Solar X One, le drone solaire pensé pour réduire l’empreinte carbone de l’entreprise, doit prendre en compte un poids maximum de 30 kg pour le rendre opérationnel. Il s’agit d’un point essentiel de la stratégie d’écoconception souhaitée par le dirigeant pour réduire son impact environnemental. Réduction du poids et recherche de matériaux recyclables et locaux font ainsi partie des gestes qui sont entrés dans le quotidien de l’équipe d’XSun.

Ouest France du 24 novembre

Les stratégies d’innovation dans l’aéronautique

L’agence Premier Cercle organise un séminaire dédié à l’industrie aéronautique et de Défense le 1er décembre 2022 sur le campus de Safran à Vilgénis. Les intervenants exposeront les différents enjeux technologiques, notamment de décarbonation. La conférence se concentrera également sur les moyens de la protection du savoir-faire industriel. Les participants évoqueront les opportunités et les grands défis du secteur : sécurité, décarbonation, efficacité industrielle, nouvelles expériences-clients, etc. 7 tables-rondes seront organisées, abordant des thèmes variés tels que l’hydrogène, l’avion de demain, jusqu’aux drones et le financement de l’avion décarboné. Participeront notamment à cette journée, Olivier Andriès, PDG de Safran, Damien Cazé, Directeur de la DGAC, Justine Coutard, Directrice de l’aéroport d’Orly ou encore Jean-Baptiste Djebarri, ancien secrétaire d’état en charge des Transports, Jean Botti, Directeur de Voltaero et Jérémy Caussade, Président d’Aura Aero. A cette occasion, les « Grands Prix Propriété Industrielle » seront remis aux plus grands déposants de brevets en 2021 et récompenseront les entreprises qui investissent le plus dans la recherche fondamentale, en application mais aussi en publications techniques et scientifiques sous tous formats.

Aerobuzz du 24 novembre

H3 Dynamics compte s’agrandir à Toulouse pour développer son drone à l’hydrogène

H3 Dynamics, qui a réalisé cet été le 1er vol d’un drone cargo de 25 kg équipé de son système de propulsion à hydrogène, envisage d’investir prochainement dans ses propres locaux à Toulouse. La jeune entreprise singapourienne, fondée en 2015 par Taras Wankewycz, un entrepreneur français a pour mission d’accompagner la transition du secteur aérien vers la décarbonation. Le groupe, qui compte désormais une centaine de collaborateurs à Singapour, en France et aux Etats-Unis, a levé 26 M$ il y a un an. À Toulouse, son antenne compte une dizaine de collaborateurs localisés dans le B612, le bâtiment totem dédié à la recherche aérospatiale. Elle y recrute notamment des ingénieurs système, des ingénieurs contrôle, des ingénieurs sécurité pour développer la propulsion à hydrogène ainsi que des ingénieurs simulation pour développer des jumeaux numériques. Le drone de 25 kg, qui doit entrer en service dès 2023, sera capable de transporter une charge utile de 5kg et disposera d’une autonomie de 900 km s’il est alimenté en hydrogène liquide et de 350 km avec de l’hydrogène sous forme gazeuse. La prochaine étape consistera à augmenter le niveau de puissance pour un avion de 2 à 4 passagers. En parallèle, la société planche toujours sur le projet de drone Mermoz, initié avec l’ISAE-SUPAERO, visant à fabriquer un système d’aéronef sans pilote de 4 mètres d’envergure propulsé par une pile à hydrogène et capable de traverser l’Atlantique. Un premier vol d’essai du prototype est prévu dans les prochaines semaines.

La Tribune du 24 novembre