La startup ZeroAvia promet un vol commercial zéro émission dès 2025
Les Echos consacrent un article à ZeroAvia, entreprise anglo-américaine qui entend réaliser des vols commerciaux sans émission de CO2 dès 2025. ZeroAvia a effectué avec succès un premier vol d’essai de son système propulsif à l’hydrogène le 20 janvier dernier, au Royaume-Uni. La société vient de signer un accord avec l’aéroport de Rotterdam et la compagnie pétrolière Shell, en prévision de premiers vols commerciaux à l’hydrogène entre Londres et Rotterdam, courant 2025. ZeroAvia devra toutefois obtenir la certification de l’Agence européenne de sécurité aérienne (AESA). Aucun avion de transport aérien à hydrogène n’a encore obtenu le droit de voler commercialement.
Les Echos du 13 février
Un 4ème objet volant abattu dans le ciel américain dimanche 12 février
Un nouvel engin a été abattu au-dessus du lac Huron dimanche 12 février par 2 chasseurs F-16, le 4ème en moins de 10 jours dans le ciel américain. Le 1er ballon a été abattu le 4 février par un F-22 américain à l’aide de missiles AIM-9X. 2 jours plus tôt, le Pentagone avait indiqué suivre ses mouvements à la trace. Le 10 février, « sur ordre du président », l’armée américaine a descendu un autre « objet volant à haute altitude » au-dessus de l’Alaska. « Nous ne savons pas qui en est le propriétaire, si c’est un État ou une entreprise ou un particulier, nous ne le savons pas. Et nous ne comprenons pour l’heure pas son usage », avait expliqué John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Ensuite, le 11 février, Justin Trudeau, premier ministre canadien, a annoncé que 2 avions américains et 2 avions canadiens avaient mené une mission conjointe pour abattre un « objet non identifié violant l’espace aérien canadien ». Enfin, dimanche, vers 14h, un objet « de forme cylindrique » a cette fois-ci été détruit à environ 6 000 m d’altitude. Si le 1er engin, le ballon chinois, était haut de 60 m, et portait une nacelle, les 3 autres engins ont des formes différentes. Le ballon chinois portait « de nombreuses antennes, un ensemble probablement capable de collecter et géolocaliser des communications », et était « équipé de panneaux solaires assez larges pour fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement de multiples capteurs collectant du renseignement ». Le 2ème volait à 12 000 m, il avait « la taille d’une petite voiture » et ne semblait pas avoir de système de propulsion ni de commandes lui permettant de se diriger. Le 3ème revêtait l’aspect d’un « appareil cylindrique », et le 4ème était quant-à-lui « octogonal » et « sans nacelle apparente ». Les aéronefs constituaient tous une menace possible pour la sécurité des vols civils, selon les autorités.
Ensemble de la presse du 14 février
Dassault Aviation répond présent au salon Aero India
Dassault Aviation est présent en force au salon Aero India qui se tient du 13 au 17 février à Bangalore. « La participation de Dassault Aviation au salon Aero India est un nouveau témoignage du partenariat qui nous unis à l’Inde depuis 70 ans. Fournir les meilleurs matériels aux Forces et aux entreprises indiennes a toujours été notre ambition et notre fierté. Demain comme aujourd’hui, nous ferons tout notre possible pour développer notre empreinte industrielle dans ce grand pays et pour satisfaire ses besoins en avions militaires et en avions d’affaires », a déclaré Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation. L’armée de l’air indienne est le plus ancien client export de Dassault Aviation. L’Inde a modernisé sa flotte de Mirage 2000 I/TI et l’avionneur français a livré le dernier des 36 avions de combat Rafale de l’Indian Air Force mi-décembre, des appareils commandés en 2016 et basés à Ambala et à Hashimara. Dassault Aviation a aussi expliqué qu’il restait candidat au renouvellement de la flotte de chasseurs embarqués de l’Indian Navy, dans le cadre de l’appel d’offres lancé par le gouvernement indien. Le Rafale Marine pourrait ainsi l’emporter face au F/A-18E/F Super Hornet de Boeing, alors que la marine indienne a évalué les performances des deux appareils l’année dernière avec des décollages effectués à l’aide d’une rampe implantée à la base aéronavale de Hansa. L’objectif de l’Indian Navy est de remplacer des MiG-29K et de pouvoir disposer d’un appareil capable d’opérer à partir du nouveau porte-avions INS Vikrant.
Le Journal de l’Aviation du 14 février
Boeing double ses achats de carburant aviation durable (SAF)
Boeing annonce la signature d’accords portant sur l’achat de 5,6 millions de gallons (soit environ 21,2 millions de litres) de carburant d’aviation durable (SAF) produit par Neste, le principal producteur mondial de SAF, afin de soutenir ses opérations commerciales aux Etats-Unis en 2023. Boeing double ainsi ses achats de SAF par rapport à l’exercice précédent. « Nous démontrons notre engagement à réduire notre empreinte carbone et à catalyser l’industrie des SAF », a déclaré Sheila Remes, vice-présidente de Boeing chargée de la durabilité environnementale. « Cet approvisionnement en SAF représente 25% des besoins totaux en carburant de Boeing pour l’année dernière, y compris nos vols de production, de livraison, de Boeing ecoDemonstrator et de Dreamlifter, et nous visons à augmenter cette part dans les années à venir ».
Air & Cosmos et les Echos Investir du 16 février