Les nouvelles règles applicables aux contributions d’assurance chômage précisées par une circulaire Unédic

12/05/2025

Une circulaire Unédic du 1er mai 2025 et sa fiche technique détaillent l’application des dispositions relatives aux contributions d’assurance chômage issues de la convention du 15 novembre 2024.

La nouvelle convention d’assurance chômage prévoit les modifications suivantes : 

  • le taux des contributions d’assurance chômage à la charge des employeurs est ramené à 4 % au lieu de 4,05 %. Cette baisse est entrée en vigueur le 1er mai 2025. Elle est également applicable, à la même date, au taux modulé (à compter du 1er septembre 2025) ; 
  • la poursuite de la troisième période de modulation du bonus-malus, applicable aux entreprises de 11 salariés et plus dans sept secteurs d’activité, débutée le 1er septembre 2024, jusqu’à son terme au 31 août 2025, selon les règles fixées par le règlement d’assurance chômage annexé au décret n° 2019-797 du 26 juillet 2019 (articles 50-2 à 51) ;
  • une quatrième période de modulation d’une durée de six mois est prévue du 1er septembre 2025 au 28 février 2026, sans changement concernant les sept secteurs d’activité concernés par le dispositif.

► La circulaire rappelle également qu’un groupe technique paritaire travaille actuellement à des évolutions du bonus-malus. La prochaine séance de travail, fixée le 27 mai, doit en principe être conclusive. 

Source : actuel CSE

Retraites : les négociateurs annoncent la fin de leurs travaux pour le 17 juin

16/05/2025

La dernière réunion de concertation sur les retraites a abouti à un calendrier de fin des négociations. Pendant les deux prochaines semaines, les délégations syndicales et patronales travailleront uniquement en bilatérales avec la mission dirigée par Jean-Jacques Marette. Chaque organisation travaillera alors à son texte, les services de la mission se chargeant d’identifier les points concordants et discordants sur ces “textes martyrs” puis de dégager une possible version finale qui convienne à tous. Ces documents reviendront sur tous les sujets abordés depuis le début des discussions en février : âge de départ, pénibilité, seniors, égalité hommes femmes…

La prochaine séance de négociation qui “rentrera dans le dur” se tiendra le 5 juin, suivie par les 11 et 12 juin. Le 17 juin se tiendra la réunion conclusive, qui débouchera (ou non) sur un relevé de décision commun.

Les partenaires sociaux participants ont également continué d’échanger sur la gouvernance du régime de base des retraites qui pourrait leur revenir. Si Yvan Ricordeau (CFDT) note “une cohérence des cinq organisations” en faveur d’un pilotage et d’une gouvernance paritaires, la CFTC n’a pas encore totalement confiance dans la possibilité d’un accord. Pour Pascale Coton (CFTC), la participation des employeurs par une hausse de leurs cotisations reste une condition non négociable d’un futur accord. 

À la CFE-CGC, Christelle Thieffine note que le périmètre est encore à définir, notamment “pour ne pas dénaturer la Sécurité sociale” et voir si les contours actuels de la Cnav seraient réutilisés. Elle pointe également la question de l’articulation entre la gouvernance paritaire, le Parlement et l’exécutif.

Côté patronal, Diane Milleron-Deperrois continue de viser l’équilibre financier comme objectif essentiel. Elle souhaite cependant “des leviers réels de pilotage”. A la CPME, Éric Chevée ne veut pas “d’ambition petits bras” et formule comme les autres sa volonté de sortir les retraites des pilotages annuels par les lois de financement de la Sécurité sociale.

Il reste à déterminer comment la fin de ces concertations pourront s’articuler avec la conférence de financement des retraites annoncée mardi soir par Emmanuel Macron sur TF1.

Source : actuel CSE