Mois sans tabac : les employeurs peuvent relayer le dispositif
05/11/2025
Plus de la moitié des fumeurs quotidiens (55 %) déclarent avoir envie d’arrêter de fumer en 2024, selon le dernier baromètre de Santé publique France, publié récemment.
Demain, commence justement le Mois sans tabac, événement annuel qui incite les fumeurs à s’arrêter de fumer pendant 30 jours. Santé publique France rappelle “qu’après 30 jours dans tabac, les chances d’arrêt sont multipliées par cinq”.
Pour “augmenter ses chances de devenir ex-fumeur”, le site propose par exemple un kit d’aide à l’arrêt avec un programme de 40 jours, une consultation gratuite avec un tabacologue ou encore des événements collectifs organisés en régions. Alors qu’en ce mois de novembre 2025, le Mois sans tabac célèbre sa 10e édition, “depuis son lancement en 2016, plus de 1,4 million d’inscriptions en ligne ont été enregistrées sur le site et on estime à 2 fois plus le nombre de personnes qui ont fait une tentative d’arrêt liée à Mois sans tabac”, selon Santé publique France.
Comme chaque année, les collectivités et entreprises sont invitées à être partenaires de l’événement et à relayer le dispositif via des supports de sensibilisation dédiés. Pour pérenniser la démarche, le site “Employeur pour la Santé” propose des informations et outils pour déployer une politique de santé globale en entreprise, sur différents thèmes dont le tabac.
Pour rappel, une signalisation rappelant le principe de l’interdiction de fumer doit être affichée dans les locaux de l’entreprise, celle-ci a récemment fait l’objet de modifications.
Source : actuel CSE
L’absentéisme au travail poursuit sa progression en France
06/11/2025
Le taux d’absentéisme dans les entreprises françaises s’est établi à 5,9 % au premier semestre 2025, selon le baromètre publié mardi 4 novembre par le courtier en assurances Verlingue. Cette hausse de 7 % en un an et de 12 % sur deux ans témoigne d’une tendance de fond qui touche inégalement les différentes catégories de salariés.
Les arrêts de courte durée (d’un à sept jours) progressent de 9 % depuis 2023 et concernent désormais 19,8 % des salariés. Ils affectent principalement les jeunes, les femmes et les employés. À l’autre extrémité du spectre, les arrêts longs (31 jours et plus) touchent en priorité les salariés de plus de 50 ans, les ouvriers et les femmes. En hausse de 13 % depuis 2023, ces absences prolongées ne concernent que 6,8 % des effectifs mais représentent à elles seules 71 % des jours d’absence.
Le coût de l’absentéisme s’alourdit parallèlement, avec une augmentation de 14 % sur un an. Cette évolution s’explique par “l’effet combiné de la revalorisation salariale et de la réforme des indemnités journalières de la sécurité sociale entrée en vigueur en avril 2025”, précise l’étude.
Autre phénomène notable : les arrêts très courts (moins de trois jours) connaissent une progression marquée de 18 % depuis 2022, que le baromètre met en lien avec la généralisation de la téléconsultation. En 2024, 7 % de ces arrêts ont été prescrits à distance, contre seulement 2 % en 2022.
Source : actuel CSE
Suivi de l’état de santé des travailleurs : le ministère du travail publie un questions-réponses
06/11/2025
Un décret du 18 avril 2025 prévoit qu’à compter du 1er octobre 2025, les travailleurs affectés à un poste “pouvant nécessiter une autorisation de conduite [un Caces, généralement] ou une habilitation électrique” ne font plus partie de ceux bénéficiant d’un suivi individuel renforcé (SIR) par le service de santé au travail. Le décret introduit une nouvelle attestation délivrée par le médecin du travail à l’issue d’un examen médical valable cinq ans.
Le ministère du travail vient de publier un questions-réponses sur le décret. Le document indique que l’attestation doit être produite avant la délivrance d’une autorisation de conduite ou de certaines habilitations électriques. L’examen s’inscrit dans le cadre de l’examen médical réalisé par le médecin du travail sans possibilité de délégation à des professionnels de santé n’ayant pas la qualité de médecin. Il peut être réalisé en téléconsultation, lorsque les conditions prévues par le code du travail sont réunies.
Le médecin du travail peut remettre au travailleur une attestation d’absence de contre-indications médicales, le cas échéant, complétée d’une proposition d’aménagement de poste si nécessaire.
Source : actuel CSE