SYNDICAT

Rentrée scolaire : les positions syndicales

05/09/2023

Sophie Binet (CGT) était reçue hier sur France2 pour évoquer la rentrée des classes (voir le replay). Les hausses de salaires des enseignants lui semblent insuffisantes “car elles sont accordées en contrepartie de nouvelles tâches, or les enseignants, contrairement aux caricatures entretenues, travaillent 45 heures par semaine. C’est le métier qu’il faut revaloriser”, a-t-elle indiqué. La CGT propose également de rétablir les pré recrutements à niveau bac ou bac + 2 (au lieu du master aujourd’hui) avec un salaire à la clé, en échange d’un engagement à travailler pour l’Éducation nationale pendant un certain nombre d’années.

Revenant sur la polémique liée au port de l’abaya à l’école, Sophie Binet a rappelé ses positions : “C’est très dangereux de faire la rentrée scolaire sur cette annonce car cela occulte les vraies questions et stigmatise une partie de la population, toujours la même, alors que l’abaya ne concerne que 150 établissements. La question est d’ailleurs de savoir qui définit ce qu’est un signe religieux ou pas”, a-t-elle ajouté, précisant que ce n’est de toute façon pas à la CGT de le faire. La secrétaire générale de la CGT a ensuite déploré “l’explosion de l’enseignement privé”.

Côté FO, on met l’accent sur le salaire et les 2 000 suppressions de poste d’enseignants qui concourent à augmenter les effectifs dans les classes. La Fédération nationale de l’enseignement (FNEC-FP-FO) revendique deux mois de congés d’été pour les personnels, les créations de postes nécessaires et une augmentation de 10% de la valeur du point d’indice. 

A la CFDT, on relève que les annonces d’Emmanuel Macron sur l’école conduisent à faire de lui un second ministre de l’Éducation nationale. Si le syndicat se réjouit de l’élargissement du “pass culture” pour les élèves, il regrette la suppression de la technologie et le report en juin des épreuves de spécialité du baccalauréat. La CFDT demande également l’ouverture de négociations relatives aux conditions de travail des enseignants.

Source : actuel CSE

Solidaires refuse à son tour de se rendre au Conseil national de la refondation

05/09/2023

Après Frédéric Souillot (FO) la semaine dernière, les délégués de Solidaires refusent à leur tour de répondre à l’invitation d’Emmanuel Macron à la réunion du Conseil national de la refondation (CNR) le 7 septembre (lire le communiqué de presse). Les raisons de ce refus ? “Le Conseil national pour la refondation n’est qu’un exercice de communication. Cet exercice est destiné à faire croire à la possibilité d’une “union nationale”, et à mettre en scène un gouvernement qui serait à l’écoute des travailleurs à travers nos organisations syndicales”. Solidaires déplore au contraire “qu’il n’y a aucune volonté de changer le système qui nous mène dans le mur”, notamment au sujet “des cadeaux au patronat” ou des “réformes anti-sociales : retraites, chômage, logement, prochaine loi immigration”.

Source : actuel CSE