UKRAINE

Comment l’armée de l’Air et de l’Espace contribue au renforcement des capacités aériennes de l’OTAN à l’Est

Dès le début de la guerre en Ukraine, l’OTAN a entrepris de renforcer ses capacités sur son flanc Est, notamment sur les capacités aériennes. L’Armée de l’Air et de l’Espace (AAE) française y contribue, effectuant des patrouilles de combat depuis la France. Les Rafale sont ravitaillés au-dessus de la Pologne afin d’effectuer des missions de police du ciel. Un Mirage 2000-D et quatre Mirage 2000-5 sont également mobilisés, ainsi que des C-160 Gabriel, une version de guerre électronique du transporteur tactique C-160 Transall, capable de récolter du renseignement d’origine électromagnétique (ROEM) et d’origine image (ROIM). L’AAE déploie aussi, entre autres, un avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) King Air 350, qui peut également collecter du ROEM et du ROIM.

Air & Cosmos du 20 avril

Les Occidentaux commencent à procurer des armes lourdes à l’Ukraine

Les pays occidentaux, longtemps réticents à fournir chars, hélicoptères et batteries antimissiles à l’Ukraine, ont changé de doctrine et commencé à livrer des armes lourdes, en quantités réduites. Le droit international autorise la vente de chars et d’avions à un pays en guerre sans que le pays donateur soit considéré comme belligérant. En outre, d’après Les Echos, « les analystes militaires commencent à estimer que Vladimir Poutine se considère comme d’ores et déjà en guerre avec les Occidentaux ». Les Tchèques, les Slovaques et les Polonais, ont fourni, il y a deux semaines, des chars T-72 et des batteries antimissiles S-300. Le Royaume-Uni a livré 120 blindés et des missiles antinavires Harpoon. Les Etats-Unis viennent de livrer un premier lot d’armes lourdes d’une valeur de 800 M$, en plus des milliers de missiles Javelin et Stinger, des drones et mitrailleuses livrés dès janvier. Les Pays-Bas ont annoncé la fourniture de blindés. L’Allemagne et la France restent quant à elles officiellement opposées à la fourniture d’armes lourdes à l’Ukraine.

Les Echos du 20 avril